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17/03/2015

CINEMA SOCIAL - Avoir 20 ans dans les Aurès

 

CINEMA SOCIAL

MARDI 7 AVRIL 2015 18 h 30 salle verdier

 

20 ans dans les aurès.jpgRené Vautier, c’est l’homme à qui l’on doit la fin officielle de la censure politique au cinéma en France. Grâce à 33 jours de grève de la faim, en 1973. Il ne subira plus le harcèlement d’Etat (confiscation de bobines et prison pour Afrique 50, poursuite pour atteinte à la sûreté nationale avec Une nation l’Algérie en 1954, etc.), mais on continuera à taire son œuvre. Une seule fois, son film le plus connu, Avoir vingt ans dans les Aurès, prix de la critique internationale à Cannes en 1972, passa à la télé, mais «par erreur», remarquait-il avec humour.

 

Né à Camaret-sur-Mer (Finistère) le 15 janvier 1928, Vautier est l’auteur d’un œuvre essentiellement anticolonialiste, qui se focalise sur la guerre d’Algérie, dénonçant en particulier la torture. Mais son tempérament engagé le pousse à filmer aussi contre le capitalisme. Mort janvier 2015 à 86 ans

 

En 1944, à 18 ans, il est chargé de la propagande au sein du groupe de Résistance EDF de Quimper. A peine sorti de l’Idhec, il tourne la Grande lutte des mineurs (sur les grèves de novembre 1947) et surtout Afrique 50, documentaire sur les émeutes anticoloniales en Côte-d’Ivoire et sur leur répression sanglante par l’armée française  : «René Vautier, écrit le critique Georges Sadoul en 1951, tranche par son allure et ses convictions, il pense visiblement que lorsqu’un mur se dresse sur la route de ce qu’il veut montrer, la seule solution consiste à foncer dans le mur, caméra au poing et tête en avant. Les murs n’ont qu’à bien se tenir.». Il a réalisé aussi le grand film Marée noire et colère rouge en 1978, sur le naufrage de l’Amoco Cadix et la pollution en Bretagne

En 1955, c’est Une nation, l’Algérie, histoire de la colonisation. En 1957 et 1958, Algérie en flammes, filmé dans les maquis des Aurès et le long de la ligne Morrice, réseau de barbelés électrifiés qui séparait l’Algérie de la Tunisie. Ce qui n’empêche pas Vautier de passer vingt-cinq mois dans une prison clandestine du gouvernement provisoire algérien, à Denden à l’ouest de Tunis, suspecté d’être un agent de Moscou

Vautier signe ce film, fiction tournée en Tunisie (avec Alexandre Arcady et Philippe Léotard) et fondée sur des heures d’entretiens au magnétophone avec des anciens appelés du contingent. Un film qui, aux dires du réalisateur, voulait apaiser sinon domestiquer une question obsédante : «Comment peut-on mettre des jeunes en situation de se conduire en criminels de guerre ?»

 

Guerre, un mot interdit à l’époque, et reconnu officiellement par l’état il y a peu, dernière guerre coloniale pour la France ou peu d’organisation politique se sont engagés pour la paix. Sale guerre, ou des générations de jeunes ont gâchés leur jeunesse quand ils n’ont perdu la vie. Guerre que si elle avait été évitée, aurait certainement changé nos relation avec tout le Maghreb 

07/03/2015

LE PRINTEMPS DES POÈTES

Dans le cadre du Printemps des Poètes du 7 au 22 mars 2015 

 

Inscription  souhaitée Serge scambou@wanadoo.fr

 

Entrée libre

RAPPEL
Denis Lanoy
Lecture d'extraits
"Urgent crier"
d'André Benedetto
Le Vendredi 13 Mars
(même pas peur!)
A 19H
Salle du Mas Verdier
222 rue Guy de Maupassant
30 000 Nîmes
En partenariat avec la Cmcas Languedoc
 

"La poésie peut encore sauver le monde en transformant la conscience"

Lawrence Ferlinghetti

 
 
 
 
   

 

Le Triptyk Théâtrevous propose une lecture du texte

Urgent crier

d' André Benedetto

par Denis Lanoy

 

Poésies revendicatives et incantatoires écrites dans les années soixante et soixante dix du vingtième siècle.

Grand homme de théâtre, André Benedetto a dirigé le théâtre des Carmes à Avignon de 1963 jusqu’à sa disparition en 2009. André Benedetto, grand écrivain de théâtre et grand poète n’a jamais cessé d’écrire l’endroit de la colère du monde.

L'INSURRECTION POÉTIQUE

Fait de langue, la poésie est aussi, et peut-être d'abord, « une manière d'être, d'habiter, de s'habiter » comme le disait Georges Perros. 2028 Parole levée, vent debout ou chant intérieur, elle manifeste dans la cité une objection radicale et obstinée à tout ce qui diminue l'homme, elle oppose aux vains prestiges du paraître, de l'avoir et du pouvoir, le voeu d'une vie intense et insoumise. Elle est une insurrection de la conscience contre tout ce qui enjoint, simplifie, limite et décourage.

Même rebelle, son principe, disait Julien Gracq, est le « sentiment du oui ». Elle invite à prendre feu.

2028 Jean-Pierre Siméon, directeur artistique du Printemps des Poètes

 

 

 

CINEMA SOCIAL LA DEPOSSESSION

CINÉMA SOCIAL MARDI 10 MARS 2015

SALLE VERDIER

A

18h30

La dépossession.png

La Dépossession

Alors que la crise fait vaciller le capitalisme financier, La Dépossession raconte l’extraordinaire pouvoir des actionnaires sur le travail et les travailleurs. L’histoire nous transporte d’une usine Fenwick – un fabricant industriel de matériel de manutention implanté dans le centre de la France – jusqu’aux arcanes de la finance new-yorkaise. Petite entreprise française née il y a 150 ans, Fenwick est rachetée par l’un des financiers les plus redoutés des États-Unis, Henry Kravis. Un homme à la tête du fonds d’investissement KKR, dont les ventes annuelles dépassent celles de Coca-cola, Disney et Microsoft cumulées. Avec ce rachat, pour les salariés français de Fenwick, la donne va radicalement changer. Cette même histoire se déroule dans des dizaines de milliers d’entreprises à travers le monde… Avec : Frédéric Lordon, économiste (CNRS), Christophe Dejours, psychiatre (CNAM), Paul Jobin, sociologue (Université Paris 7), Vincent de Gaulejac, sociologue (Université Paris 7), Laurent Hebenstreit, éditeur et ancien cadre dirigeant dans l’industrie.

 

Cinéma Social – CMCAS – SlVie Costières Salle Verdier 222 rue

Maupassant      

 18 h 30    

Mardi 10 mars 2015